Écosystèmes marins importants, le rôle des récifs coralliens est inestimable du fait des nombreux services rendus aux êtres humains. Ils sont non seulement d’une beauté incroyable, mais sont aussi une oasis où la biodiversité se retrouve à foison, une protection côtière pour les populations locales et apportent bien sûr un atout économique non négligeable… Comment ? C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article.
Biodiversité
Les coraux forment des écosystèmes marins riches abritant des milliers d’espèces animales et végétales, ils sont de diverses formes et couleurs et offrent ainsi des paysages uniques d’une beauté sans pareille. Le rôle des récifs coralliens ne se limitent pas à être beaux ! En effet, avec les forêts tropicales, ce sont des habitats essentiels et indispensables en termes de biodiversité. De surcroît, les récifs coralliens sont souvent appelés “les forêts tropicales des océans” et pour cause, ce sont des animaux présents sur le globe depuis des millions d’années, témoins silencieux de l’évolution de notre planète. Ils ont su s’adapter et encore aujourd’hui, servent d’habitat à au moins un quart des poissons du monde.
Pourtant, d’après une étude de l’UNESCO sortie en 2017 ( http://whc.unesco.org/en/news/1676/ ), d’ici “trois décennies, le réchauffement climatique devrait aller au-delà de la capacité de survie des récifs coralliens de la majorité des sites classés au patrimoine mondial.”
Ce sont des écosystèmes à protéger en priorité et à court terme, pour participer à la sauvegarde de la biodiversité marine mais aussi comme allié en tant que capteur du dioxyde de carbone.
Puits carbone
Les récifs coralliens, faisant partie de l’océan, participent à l’absorption du dioxyde de carbone.
Un puits de carbone est un processus naturel de stockage du dioxyde de carbone. D’ailleurs, l’océan est un puits de carbone bien plus important que les forêts ! Elles sont en deuxième position en termes d’absorption carbone après l’océan.
De fait, l’océan est le puits de carbone planétaire le plus important. Le plancton, les coraux, les poissons et d’imposants mammifères comme les baleines, absorbent le dioxyde de carbone, permettant à la Terre de se réguler.
En effet, d’après une recherche alliant le FMI et la Great Whale Conservancy “quand une baleine décède et sombre au fond de l’océan, elle piège 33 tonnes de CO2 en moyenne, supprimant ce carbone de l’atmosphère pendant des siècles. À titre de comparaison, un arbre, lui, n’absorbe que jusqu’à 48 kilos de CO2 par an”.
Néanmoins, la destruction des récifs (ce qui engendrerait une perte de la biodiversité et un effondrement dans la chaîne alimentaire) et l’exploitation toujours plus importante des fonds marins réduisent de façon considérable l’absorption du carbone, dont nous avons pourtant, cruellement besoin.
Protection côtière
Les récifs coralliens ont par ailleurs, un rôle crucial dans la protection naturelle des côtes. Ils peuvent d’ailleurs parfois être associés aux mangroves ! Qui sont d’ailleurs, aussi un abri et une riche source de biodiversité.
Ainsi, ces deux écosystèmes méconnus mais essentiels, atténuent les catastrophes naturelles qui peuvent toucher les zones côtières. De fait, ce sont les tempêtes, tsunamis ou encore cyclones, qui voient leurs puissances décroître grâce à ces environnements marins. Ils préservent la faune et la flore d’une catastrophe autrement bien plus importante s’ils étaient détruits. En d’autres termes, ils sont là pour protéger les côtes contre l’érosion causée par les tempêtes. Contre la montée des eaux, ils servent de barrière.
Bien des rôles et des services sont attribués aux récifs coralliens !
Apports économiques
Non seulement utiles pour la protection des côtes et des espèces vivantes qui y vivent, les récifs coralliens fournissent une manne économique considérable en termes de ressources alimentaires et touristiques. Le rôle des récifs coralliens s’étend jusqu’à préserver des conditions de vie décentes des personnes vivant près des côtes en offrant protection, nourriture et revenus durables grâce au tourisme.
En effet, outre le patrimoine écologique vital que représentent les récifs coralliens, les dernières estimations évoquent une ressource financière de plus de 375 milliards de dollars en termes de services rendus à l’humanité et de biens matériels. Cela au travers de la pêche, notons qu’environ 10% du secteur de la pêche dépend des récifs. Ainsi, plus de 500 millions d’êtres humains dépendent de la bonne santé des récifs coralliens, dont un nombre colossal d’habitants des pays du sud.
Pêche
Environ 1 milliard d’êtres humains vivent à moins de 100 kilomètres des récifs coralliens et peuvent potentiellement vivre d’activités liées aux récifs : pêche, commerce ou tourisme.
En effet, les poissons et crustacés récifaux offrent une source alimentaire et de protéines importantes aux populations locales. De fait, les populations insulaires profitent et dépendent de ces ressources pour le commerce et la nourriture. Dans les pays d’Asie du sud-est, entre 70 et 90% du poisson pêché provient des zones récifales. Cela n’a rien d’étonnant puisque le triangle de corail, situé en Asie du sud-est, abrite près de 30% de la totalité des récifs coralliens mondiaux.
La bonne gestion des récifs coralliens, c’est-à-dire une pêche raisonnée, non invasive et destructrice, participe activement à la survie des récifs eux-mêmes et des populations locales en continuant de fournir une source d’alimentation et une harmonie au milieu aquatique. Ainsi, environ 10 tonnes de ressources par kilomètre carré peuvent être pêchées par les populations locales : poissons, crustacés et autres mollusques, sans perturber l’équilibre de cet écosystème fragile.
Tourisme
Nous venons de le voir, les récifs coralliens font partie de l’économie locale des pays qui les abritent. De part le secteur de la pêche, mais aussi dans le secteur touristique.
Les fonds marins constitués de récifs coralliens offrent des paysages uniques et aussi une faune et une flore à admirer. De fait, ces environnements majestueux attirent plongeurs, apnéistes ou plus simplement des nageurs curieux d’observer ce monde aquatique depuis la surface avec un masque et un tuba.
Les économies locales bénéficient des revenus directs. Ainsi, le tourisme lié aux coraux contribue à environ 30% des recettes d’exportation dans une vingtaine de pays.
Toutefois, le tourisme de masse peut aussi avoir un impact négatif voire destructeur. Crème solaire, piétinement, coups de palmes, déversements de produits chimiques liés aux constructions d’infrastructures, pollution plastique… Une grande menace pèse sur les récifs coralliens. Voilà pourquoi, la gestion d’un tourisme durable est primordiale pour assurer les revenus futurs ainsi que l’équilibre planétaire.
Avenir médical
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les êtres humains ont un patrimoine génétique commun avec un certain type de corail. Aussi, 48% de notre matériel génétique possède des correspondances avec nous, êtres humains. ( https://www.oceano.org/ocean-en-questions/quel-est-le-role-du-corail/ )
Ils montrent ainsi un certain intérêt dans la recherche de traitement contre quelques cancers mais également dans le vieillissement cellulaire.
Pour la recherche médicale en génétique ou en cosmétique, il s’agit là d’un savoir à explorer et des perspectives de découvertes. Le rôle des récifs coralliens dans les futures recherches scientifiques est donc prometteur !
Conclusion
Les coraux représentent un écosystème riche, curieux et fascinant. Le rôle des récifs coralliens est essentiel en de nombreux points :
- la biodiversité puisqu’ils accueillent 25% de la biodiversité marine pour seulement 0,2 % de la surface occupée dans l’océan ;
- un puits carbone plus important que les forêts ;
- une manne économique et nourricière pour les populations locales et avoisinantes ;
- un avenir médical prometteur.
Pourtant, et nous l’avons survolé, les récifs coralliens sont majestueux mais fragiles. Les dangers qui planent sur les coraux sont nombreux et nous en parlons plus largement dans l’article traitant des causes du blanchissement des coraux.
Le dioxyde de carbone s’amasse de plus en plus dans l’atmosphère, et l’océan ainsi que les forêts sont nos meilleurs alliés pour contribuer à le capter.
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Alizée M.