FAQ et Aide
plateforme Greenoco
Questions générales, tutoriels pour lancer vos audits et gérer votre compte, ou encore questions sur la méthode de calcul de Greenoco ?
Vous trouverez vos réponses ici !
Comment utiliser Greenoco ?
Nous sommes en train de développer la FAQ et la rubrique d’aide.
Mais en attendant, une vidéo vous présente comment lancer vos audits, et interpréter les résultats.
Des questions complémentaires ou un besoin d’aide ? N’hésitez pas à nous contacter par mail ou via les réseaux sociaux.
Quelle méthode de calcul Greenoco utilise-t-il ?
Il existe de nombreuses approches pour estimer les émissions carbones du numérique, et des services digitaux.
Certaines méthodes intègrent dans leurs calculs les émissions carbone de la production des matériaux et terminaux (Eco-Index par exemple), la profondeur du DOM (pour prendre en compte une obsolescence perçu des matériels), ou encore la consommation électrique du terminal final comme référence (votre smartphone ou ordinateur).
Notre approche est volontairement plus spécialisée sur le service numérique en lui-même.
Comment Greenoco calcule-t-il l'empreinte carbone d'un site web ?
Nous avons souhaité développer une méthode de calcul ne prenant en compte que la consommation électrique induite par l’utilisation du service numérique, car c’est sur cette variable que peuvent agir les développeurs et intégrateurs de sites web.
Afin de calculer l’empreinte carbone de sites web, nous nous sommes appuyés sur différentes études de l’ADEME (Agence de la Transition Ecologique – France) et d’autres organismes de recherche internationaux. Nous prenons ainsi en compte plusieurs variables dans les calculs réalisés par notre algorithme :
- L’audience du site web, pour chacune de ses pages
- Les ressources chargées et les requêtes générées pour afficher chaque page du site
- L’hébergeur chez lequel est hébergé le site, de façon à identifier (lorsqu’il est public), le PUE de l’hébergeur
- Le pays dans lequel est installé le data center, afin de connaître l’intensité carbone de l’électricité utilisée (différente selon le mix énergétique de chaque pays)
A partir de ces variables, nous calculons une quantité d’énergie électrique utilisée par le data center pour traiter les requêtes et transférer les données. Quantité d’énergie électrique que nous transformons ensuite en bilan carbone.
Prenez-vous en compte le réseau de télécom, et l’énergie utilisée par les terminaux ?
L’ARCEP et l’ADEME considèrent que l’énergie utilisée par les services numériques est répartie de la façon suivante : 50% pour le data center, 30% pour le réseau de télécom (antennes, fibre, …), et 20% par le terminal de l’utilisateur.
S’attaquer à la consommation électrique côté data center nous semble donc la voix la plus logique. D’autant que réduire les ressources nécessaires à l’affichage du site à ce niveau permet également de réduire la consommation énergétique sur le réseau de télécoms, et sur le terminal de l’utilisateur final.
Et pour les optimisations, quelle méthode Greenoco ?
Nous utilisons la même méthode de calcul, à partir de données de web performance. En analysant tous les fichiers chargés par le site web, et en utilisant une solution de web performance, nous pouvons déterminer le bilan carbone de chaque fichier actuel, et de sa version optimisée.
En croisant ces données avec les données d’audience, d’hébergeur, et de pays d’hébergement, nous pouvons calculer l’économie de CO2 générée par chaque optimisation.
Et ainsi vous proposer de réaliser les principales optimisations en priorité.
Quelles sont les limites de cette méthode ?
Comme toute méthode de calcul, un algorithme devant prendre en compte un grand nombre de variables ne sera jamais vrai à 100 %. Mais il permet d’automatiser des mesures, et de mesurer selon la même méthode à chaque fois.
De la même façon qu’une voiture qui consommerait 5L au 100 Km verra sa consommation réelle varier selon des critères externes (état de la route, température, vent, état des pneus, type de conduite, qualité du carburant …), il en sera de même pour un site web. Les critères entrant en ligne de compte pouvant être la température extérieure, les logiciels installés sur l’hébergement, l’état du matériel du data center, de sa ventilation, etc …
Mais en calculant avec une même méthode avant et après la réalisation d’optimisations, même si le chiffre réel comporte une marge d’erreur (que nous travaillons à réduire au quotidien), la variation sera elle très proche de la réalité.
Quelles différences avec Websitecarbon ?
Notre méthodologie de calcul des émission de CO2 des sites web est proche de celle de Websitecarbon.
Mais Greenoco va plus loin. En effet, avec le développement de notre solution, nous avons souhaité :
- Consolider les émissions carbone au niveau du site internet, et pas seulement pour une url pour chaque vue. Imaginez réaliser le bilan carbone d’un site web avec 80 URL, en utilisant Websitecarbon. Armez-vous de patience, et d’un bon tableur, pour une mesure ponctuelle. Avec Greenoco, vous obtenez un résultat complet en quelques minutes
- Obtenir des recommandation d’optimisations sur l’ensemble du site, pour réduire rapidement l’empreinte carbone numérique. Websitecarbon ne vous propose pas ces optimisations, c’est un outil de mesure, uniquement.
- Bénéficier d’un suivi et d’un historique des émissions carbone du site. Vous pouvez ainsi communiquer sur vos résultats de réduction d’empreinte carbone dans le temps. Là aussi, websitecarbon ne le propose pas.
- Afficher un éco-score sur une échelle compréhensible, de A à G. Vous pouvez ainsi facilement communiquer sur l’éco-score de votre site.
C’est parce que nous utilisions entres autres websitecarbon, et d’autres outils de web-performance pour réaliser l’éco-conception de sites web, et qu’ils n’étaient pas parfaits, que nous avons développé Greenoco.
Pour proposer un outil global et ergonomique, permettant d’aider à prendre les bonne décisions d’optimisations.
Vous l’aurez compris, aucune méthode ne peut se prévaloir d’être fiable à 100%.
Mais notre méthode à le mérite de se concentrer sur la consommation énergétique du site web, et surtout de proposer des optimisations quantifiées, afin de passer facilement à l’action.
Si l’on arrive collectivement à réduire l’empreinte carbone de nos sites web, alors nous participerons à développer un numérique plus responsable.